Les résultats contenus dans ce rapport représentent le fruit des efforts individuels et collectifs des programmes provinciaux et de la Société canadienne du sang, à l’échelon national. La plateforme interactive en ligne présente les données nationales sur le rendement du système de don et de transplantation d’organes au Canada. Elle remplace notre rapport d’étape annuel auparavant diffusé en format imprimé.
Si vous avez besoin de documents en format accessible, veuillez soumettre une demande en envoyant un courriel à l’adresse OTDT@blood.ca.
Don de son vivant, 2022
En 2022, l’activité de don de son vivant a poursuivi sur sa bonne lancée, notamment grâce au Programme de don croisé de rein (DCR) géré par la Société canadienne du sang. Ce programme d’attribution d’organes administré par le Registre canadien de transplantation permet à des candidats à la transplantation de rein appariés à un donneur vivant incompatible de recevoir une transplantation au moyen d’un échange avec d’autres paires incompatibles. En 2022, 93 transplantations ont pu être effectuées grâce au programme DCR, un résultat supérieur à la moyenne.
Don après le décès, 2022
Bien que le nombre total de dons après décès enregistré au Canada en 2022 soit théoriquement un record, avec 823 donneurs, ce niveau est sensiblement le même que celui de l’année 2019, pour lequel on avait compté 822 donneurs après décès. Les restrictions mises en place lors de la pandémie de COVID-19 ont en effet entraîné une accalmie des dons après le décès en 2020 et 2021; les résultats de 2023 semblent indiquer une tendance de retour à des niveaux « normaux ».
En 2022, on comptait 21,1 donneurs après décès par million d’habitants au Canada, un niveau similaire à celui du Royaume-Uni, mais encore nettement inférieur aux résultats des pays champions comme les États-Unis et l’Espagne.
Les 823 donneurs ont permis une moyenne de 2,9 transplantations par donneur, ce qui représente une baisse par rapport au niveau enregistré en 2021, qui était de 3 transplantations par donneur.
Bien que la majorité des dons après le décès au Canada provienne de donneurs après un diagnostic de décès neurologique (DDN), les donneurs après un diagnostic de décès circulatoire (DDC) ont représenté environ 32 % des donneurs décédés à l’échelle nationale. De 2015 à 2019, les dons après un DDN affichaient une moyenne de 562 donneurs par année; l’année 2022 continue ce rythme, avec 561 dons après un DDN. Toutefois, 2022 a également vu se poursuivre la tendance à la hausse des dons après un DDC, avec un nouveau record de 262 dons, en hausse de 7,8 % par rapport à l’ancien record de 243 enregistré en 2019.
Patients en attente et décès de patients sur la liste d’attente, 2022
Au total, 2 936 transplantations d’organes ont été effectuées en 2022, ce qui correspond globalement à l’activité de transplantation avant 2020. En témoignent les résultats de la plupart des groupes d’organes, à l’exception notable des greffes de cœur, qui ne sont pas encore revenues à leur niveau d’avant 2020.
La demande en transplantation d’organes est loin d’être le seul facteur déterminant le rendement du système; la disponibilité des ressources, les obstacles attribuables au partage des compétences et les occasions manquées sont autant d’autres facteurs limitant les dons et les transplantations. Cependant, à la fin de l’année 2022, le nombre de patients sur liste d’attente pour une transplantation d’organe au Canada affichait une baisse de 6,6 % par rapport à l’année précédente et de 14,5 % au cours des trois dernières années.
Le nombre de décès enregistrés parmi les patients en attente d’une transplantation d’un organe solide est resté relativement stable au fil des dix dernières années; on compte 220 à 300 décès par année, ce qui représente moins de 4 % des patients ayant besoin d’une transplantation d’organes chaque année. L’année 2022 a été conforme aux schémas historiques, avec 270 décès enregistrés.
Les auteurs du rapport souhaitent remercier les donneurs d’organes et de tissus, ainsi que leurs familles, pour leur générosité. Ils souhaitent également souligner l’espoir des patients atteints d’une insuffisance organique terminale et saluer le dévouement des équipes soignantes et des professionnels de la santé. C’est grâce aux intervenants du milieu de la santé qu’il est possible d’exploiter et d’accroître les possibilités de don et de greffe d’organes et de tissus. Ce rapport a été rendu possible par les efforts concertés de membres des comités sur le don et la greffe d’organes et de tissus de la Société canadienne du sang, de l’Institut canadien d’information sur la santé et de l’équipe de gestion de l’information du service de don et de greffe d’organes et de tissus de la Société canadienne du sang.
Chiffres clés sur le don et la transplantation d’organes en 2021 :
2 782 transplantations ont pu être effectuées grâce à la générosité de 734 donneurs d’organes après décès et de 595 donneurs vivants.
250 patients sont décédés en attente d’une transplantation.
À la fin de l’année, 4 043 patients attendaient encore la transplantation qui pourrait leur sauver la vie ou améliorer leur qualité de vie.
L’année 2021 a été particulièrement bonne en ce qui concerne le don de son vivant, notamment grâce au Programme de don croisé de rein (DCR) géré au nom du pays par la Société canadienne du sang. Ce programme d’attribution d’organes administré par le Registre canadien de transplantation permet à des candidats à la transplantation de rein appariés à un donneur vivant incompatible de recevoir une transplantation au moyen d’un échange avec d’autres paires incompatibles partout au pays. En 2021, 104 greffes ont été rendues possibles grâce au programme DCR, un record depuis les débuts du programme en 2009.
Le don de foie de son vivant a également connu une année record au Canada, avec 93 transplantations.
Au total, 595 greffes d’organes provenant de donneurs vivants ont été effectuées au Canada en 2021 (contre 487 en 2020). Cela représente plus de transplantations d’organes de donneurs vivants en une année que dans 14 des 15 dernières années.
Le nombre total de dons après le décès est resté relativement stable en 2021 par rapport à l’année précédente. Au cours de ces deux années, on a utilisé 734 dons d’organes après le décès et compté 19,2 donneurs par million d’habitants (DPMH). En 2020, chaque donneur d’organes après le décès avait permis de réaliser en moyenne 2,9 transplantations. Ce nombre a légèrement augmenté en 2021 pour atteindre une moyenne de 2,97 transplantations complètes par donneur. Il est intéressant de noter que l’on recourt de moins en moins à ce type de don depuis l’introduction du don après un décès circulatoire (DDC). En effet, même si le DDC a permis d’augmenter le nombre de donneurs, ces derniers produisent moins d’organes viables pour un don.
Le nombre total de dons après le décès est resté inchangé par rapport à 2020, mais l’année 2021 a toutefois connu une baisse de la proportion de donneurs après un diagnostic de décès neurologique (DDN), avec 502 donneurs, ce qui représente une baisse de 16 % par rapport aux 601 donneurs rapportés en 2017 (l’année record en matière de dons après un DDN). Cela s’inscrit dans l’évolution constante du rapport entre les dons après un DDN et les dons après un DDC qui n’a cessé de changer au cours des cinq dernières années.
En juin 2016, le Parlement du Canada a adopté une loi fédérale qui permet aux adultes canadiens admissibles de demander l’aide médicale à mourir (AMM). En mars 2021, le Parlement a adopté une loi révisée qui apporte des modifications importantes relativement aux personnes admissibles à l’AMM. En tout, 232 personnes ont effectué un don après décès circulatoire (DDC) en 2021, et sur le nombre total de donneurs adultes après un DDC au pays (228), un quart avait eu recours à l'AMM.
Au total, 2 782 transplantations ont été réalisées en 2021, ce qui représente une hausse de six pour cent par rapport à l’année précédente, l’activité globale de transplantation restant inférieure de neuf pour cent au total rapporté en 2019. En 2020, la COVID-19 a eu d’importantes répercussions sur le nombre de transplantations. Les organismes responsables de la transplantation au pays ont subi les contrecoups de la pandémie à différents niveaux : disponibilité restreinte des salles d’opération, capacité réduite des unités de soins intensifs, difficultés en matière de ressources humaines et, dans certains cas, suspension complète des programmes de transplantation. En 2021, le nombre de transplantations de plusieurs groupes d’organes (rein, foie et poumons) a connu une augmentation de six à dix pour cent par rapport à 2020. Toutefois, l’activité de transplantation n’est pas encore revenue aux niveaux observés en 2019 (avant la pandémie) pour ces groupes d’organes.
La transplantation de cœurs a été particulièrement limitée en 2021, avec seulement 142 cœurs transplantés au Canada en 2021, ce qui représente une baisse de 34 % par rapport aux 215 transplantations rapportées en 2019. Un examen est en cours pour évaluer les facteurs influant sur ces chiffres.
Patients en attente et décès de patients sur la liste d’attente
Fin 2021, le nombre de patients placés sur les listes d’attente pour une transplantation d’organe avait diminué de neuf pour cent au Canada par rapport à la fin de 2019. Pendant dix ans, entre 2010 et 2019, les résultats annuels montraient systématiquement plus de 4 300 patients sur les listes d’attente au Canada, et pourtant, seuls 4 043 patients ont été rapportés à la fin de 2021. Deux cent cinquante patients sont décédés en attente d’une transplantation au Canada en 2021, un chiffre qui s’inscrit dans la moyenne des dix années précédentes.
Il va sans dire que la pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur pratiquement tous les aspects du système de santé canadien et de ceux des autres pays. Le don et la transplantation d’organes n’ont pas été épargnés, et les professionnels travaillant dans le domaine ont rapidement essayé de mettre en place des stratégies visant à équilibrer les besoins des patients et les risques potentiels inhérents à cette nouvelle maladie respiratoire.
En 2020, lorsque les cas de COVID-19 ont commencé à apparaître au Canada, le don et la transplantation d’organes se faisaient généralement à l’échelle nationale et pratiquement tous les programmes ont alors pris des mesures de précaution pour protéger les patients pendant la première vague. En somme, la plupart des programmes de transplantation ont modifié ou suspendu leurs activités, y compris celles liées à la transplantation d’organes provenant de donneurs vivants, qui ont été essentiellement suspendues pendant plus d’un mois au printemps 2020.
Par la suite, des études ont été publiées donnant plus d’informations sur la nature et les risques posés par ce nouveau coronavirus, ainsi que sur les mesures à prendre pour pouvoir réaliser des transplantations de manière efficace et sécuritaire. Cela a permis aux activités des programmes de don et de transplantation de reprendre à l’été 2020 à un niveau se rapprochant de la performance historique. À partir de ce moment-là, les vagues de COVID-19 qui ont suivi ont eu moins d’impact sur le système à l’échelle nationale.
Les répercussions qu’ont eues les changements réalisés par les programmes de don et de transplantation en réponse à la pandémie sur les résultats de 2020 sont évidentes : 11 % de réduction des dons d’organes de personnes décédées et 21 % de réduction des dons d’organes de personnes vivantes par rapport à l’année précédente, ce qui a entraîné une baisse de 14 % des transplantations. Néanmoins, il serait faux de dire que ces résultats reflètent la performance du système dans son ensemble. Bien au contraire, notre capacité en tant que nation à nous adapter à ces conditions incertaines de façon à préserver la santé et le bien-être des patients, et la capacité du personnel soignant à continuer à travailler dans des conditions décentes témoignent de l’efficacité du système de don et de transplantation d’organes au Canada, ce dont nous pouvons être fiers.
Pour mettre ce succès en contexte, comparons nos résultats à ceux d’autres pays. Par exemple, au Canada, le taux de dons de personnes décédées par million d’habitants a baissé de 11,7 % en 2020 par rapport à l’année précédente, ce qui est comparable à ce qu’a connu l’Australie, avec une baisse de 10,4 %, mais considérablement moindre que ce qu’ont connu le Royaume-Uni (24,9 %) et l’Espagne (23,5 %), chef de file en matière de dons de personnes décédées. Par ailleurs, beaucoup de programmes de don et de transplantation canadiens ont pu atteindre des résultats comparables, voire supérieurs, aux années précédentes. En effet, en 2020, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et la région de l’Atlantique ont traité le même nombre d’organes, sinon plus, que l’année précédente, et le nombre de greffes de foie de personnes vivantes a dépassé le nombre de greffes réalisé en 2019 à l’échelle nationale.
La Société canadienne du sang a joué un rôle significatif dans ces résultats. En endossant un rôle de liaison et en relayant les informations pendant toute l’année 2020 et en continuant l’année d’après, elle a guidé le consensus national, s’est tenue systématiquement au courant des bonnes pratiques et des études réalisées à l’échelle internationale, et a, quasiment en temps réel, retransmis des données et des rapports sur les activités et le statut opérationnel des programmes de don et de transplantation. En endossant ce rôle de plateforme de dissémination de l’information, elle a rendu visibles des données critiques à l’échelle nationale et internationale, lesquelles ont permis aux parties intéressées de prendre des décisions, et a permis l’échange d’informations, de résultats de recherche et d’expertise entre pairs au Canada et ailleurs dans le monde.
Les auteurs du rapport souhaitent remercier les donneurs d’organes et de tissus, ainsi que leurs familles, de leur générosité. Ils souhaitent également souligner l’espoir des patients atteints d’une insuffisance organique terminale et saluer le dévouement des équipes soignantes et des professionnels de la santé. C’est grâce aux intervenants du milieu de la santé s’il est possible d’exploiter et d’accroître les possibilités de don et de greffe d’organes et de tissus. Ce rapport a été rendu possible par les efforts concertés de membres des comités sur le don et la greffe d’organes et de tissus de la Société canadienne du sang, de l’Institut canadien d’information sur la santé et de l’équipe de gestion de l’information du service de don et de greffe d’organes et de tissus de la Société canadienne du sang.
Les résultats contenus dans ce rapport représentent le fruit des efforts individuels et collectifs des programmes provinciaux et de la Société canadienne du sang, à l’échelon national. La plateforme interactive en ligne présente les données nationales sur le rendement du système de don et de transplantation d’organes au Canada. Elle remplace notre rapport d’étape annuel auparavant diffusé en format imprimé.
Une copie PDF des rapports suivants peut vous être envoyée sur demande. Pour en faire la demande, écrivez à OTDT@blood.ca en mentionnant le titre du rapport et indiquant « Demande de document PDF » en objet.
Par l’expérience acquise dans les provinces, à l’échelle nationale et à l’étranger, on sait maintenant que certains éléments favorisent l’efficacité d’un système de don après décès et qu’une fois ces éléments mis en place, le système s’améliore. Ces éléments de base sont nombreux : ressources et infrastructures de première ligne adéquates, disponibilité de spécialistes bien formés, règles de bonnes pratiques et formation professionnelle, données pour suivre l’amélioration du système (audit des décès et examen des occasions de don manquées), lois adéquates (notamment le signalement obligatoire) et reddition de comptes au moyen d’une structure et d’outils appropriés. LIre la suite ici.
Un autre aspect fondamental d’un système performant est un niveau adéquat d’éducation et de sensibilisation du public. Le don et la greffe d’organes constituent un sujet complexe et mal compris. Bien des idées fausses circulent à ce sujet et contribuent à freiner les intentions de don. L’amélioration des taux de don passe obligatoirement par l’accroissement de la sensibilisation au don et à la greffe d’organes et de tissus et par l’augmentation du nombre de donneurs inscrits.
La Société canadienne du sang tient à remercier sincèrement les donneurs d’organes, ainsi que leurs familles et leurs proches, d’avoir fait le geste le plus désintéressé qui soit pour donner de l’espoir à des candidats à la transplantation partout au pays.
Pour qu’une personne puisse donner ses organes, son décès doit se produire dans des circonstances très précises. La possibilité de faire un don après décès demeure limitée, puisque seuls un à deux pour cent des décès qui surviennent à l’hôpital sont admissibles au don. La trajectoire du don après décès montre les principales étapes de la chaîne de soins qui peuvent mener à de réelles transplantations, et chacune de ces étapes doit être optimisée afin de réduire au minimum les occasions de don manquées. Chaque étape représente donc une possibilité de maximiser l’utilisation des organes.
Population totale : La population totale du Canada.
Décès : L’ensemble des décès survenus au Canada. Le décès est défini comme la disparition permanente de tout signe de vie à un moment quelconque postérieur à la naissance vivante. La définition exclut les mortinaissances.
Décès à l’hôpital : Décès survenus dans un établissement de soins de courte durée, que ce soit dans les services d’urgence, les soins intensifs ou les ailes ou unités spécialisées. N’inclut pas les décès dans les établissements de soins de longue durée, les décès constatés sur place ou survenus pendant le transport après un échec des manoeuvres de réanimation cardiorespiratoire.
Décès de patients ventilés : Patients décédés pendant qu’ils recevaient une ventilation à pression positive (invasive ou
non) à un moment quelconque de leur hospitalisation.
Décès de patients victimes d’une lésion cérébrale et ventilés : Décès de patients ventilés présentant une lésion cérébrale.
Donneur potentiel : Patient présentant une lésion cérébrale ayant entraîné sa mort et qui a reçu une ventilation mécanique dans les moments précédant ou entourant son décès.
Donneur signalé : Donneur potentiel qui a fait l’objet d’un signalement à un organisme de don d’organes (ODO).
Donneur admissible sollicité : Donneur potentiel pour lequel il y a eu sollicitation (la discussion de consentement au don d’organes a eu lieu).
Donneur admissible : Donneur potentiel signalé pour lequel on sollicite un consentement (la discussion de consentement au don d’organes n’a pas encore eu lieu).
Donneur consentant : Donneur pour lequel un consentement au don d’organes a été obtenu.
Donneur réel : Donneur potentiel pour lequel un consentement a été obtenu et duquel au moins un organe a été prélevé en vue d’une transplantation.
Donneur utilisé : Donneur pour lequel il y a eu consentement et dont au moins un des organes a été transplanté.
Décédés pendant l’attente : Patients de la liste d’attente qui sont décédés avant d’avoir pu recevoir une transplantation.
Nota : Cela n’inclut pas les patients qui meurent immédiatement après avoir été retirés d’une liste d’attente.
Don après un décès circulatoire ou don après un diagnostic de décès circulatoire (DDC) : Don après le diagnostic et la confirmation d’un décès fondé sur des critères d’arrêt circulatoire.
Don après un décès neurologique ou don après un diagnostic de décès neurologique (DDN) : Don après le diagnostic et la confirmation d’un décès fondé sur des critères neurologiques.
Donneur (organes) : Donneur admissible qui a consenti au don d’organes et dont au moins un organe a été transplanté. Nota : Les résultats d’autres pays peuvent correspondre à une définition différente.
Donneur (tissus) : Donneur admissible qui a consenti au don de tissus et dont au moins un type de tissus a été prélevé.
Greffe : Une intervention de greffe terminée. S’applique aux organes et aux tissus.
Greffon oculaire : Greffon produit à partir d’un oeil qui comprend la cornée et du tissu scléral.
Kératoplastie endothéliale : Type de greffe de cornée où seules les couches postérieures de la cornée du patient sont remplacées par les couches correspondantes d’une cornée provenant d’un donneur.
Kératoplastie endothéliale avec stripping automatisé de la membrane de Descemet (DSAEK) : Type de greffe qui ne touche qu’une partie de l’épaisseur de la cornée et qui comprend l’endothélium, la membrane de Descemet et une mince couche du stroma du donneur. La préparation (traitement) de la cornée est effectuée de manière automatisée à l’aide d’un microtome.
Kératoplastie endothéliale de la membrane de Descemet (DMEK) : La greffe DMEK implique uniquement la membrane de Descemet et la couche endothéliale
de la cornée. La méthode DMEK est considérée comme étant plus exigeante sur le plan technique que la méthode DSAEK, mais aussi comme offrant au patient une acuité visuelle supérieure après la greffe, un plus faible taux de rejet et une récupération visuelle plus rapide.
Kératoplastie lamellaire antérieure profonde (ALK/DALK) : Ce type de greffe, qui ne touche qu’une partie de l’épaisseur de la cornée, permet de traiter des maladies ou des blessures confinées aux couches antérieures de la cornée : l’épithélium, la membrane de Bowman et le stroma. On y a recours le plus souvent pour corriger un kératocône ou des cicatrices cornéennes.
Kératoplastie transfixiante : Greffe de la cornée où l’on remplace toutes les couches de la cornée en ne conservant que la cornée périphérique.
Organes transplantés : Nombre d’organes individuels transplantés.
Patient en attente d’une transplantation ou patient sur la liste d’attente : Patient qui attend une transplantation et qui : a) est prêt à recevoir une transplantation à n’importe quel moment ou b) n’est temporairement pas apte à recevoir une transplantation pour des raisons médicales ou autres.
Taux d’utilisation des donneurs : Nombre moyen d’organes utilisés provenant de tous les donneurs dont au moins un organe a été transplanté.
Taux de don : Nombre de donneurs par rapport à la population.
Taux de transplantation : Nombre de transplantations par rapport à la population.
Tissus non oculaires : Comprend les tissus musculosquelettiques, mous, cardiaques et cutanés ainsi que les tendons.
Transplantation : Une intervention de transplantation terminée. S’applique uniquement aux organes. Nota : Plusieurs organes peuvent être transplantés au cours d’une même intervention