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La Société canadienne du sang exploite et gère les registres qui sous-tendent l’échange interprovincial d’organes et supervise l’élaboration d’initiatives nationales et des pratiques exemplaires qui permettront d’améliorer et d’augmenter les résultats du système canadien de don et de greffe d’organes et de tissus (DGOT). De 2008 à 2017, le taux de dons de rein provenant de personnes vivantes a chuté de 12 % au Canada. Il est fort possible que cette chute ait été influencée par des facteurs modifiables liés à la formation, à l’éducation et au soutien en ce qui concerne la recherche de donneurs vivants de rein.
En réponse à cette situation, le Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes de la Société canadienne du sang a déterminé qu’il était prioritaire d’accroître le don vivant de rein en aidant les candidats potentiels à la transplantation à trouver des donneurs vivants. La Société canadienne du sang a donc organisé le forum intitulé Promouvoir le don vivant : aider les candidats à la greffe rénale à trouver des donneurs vivants, les 23 et 24 janvier 2020, à Toronto (Ontario) au Canada.
Le forum a rassemblé une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles on retrouvait des spécialistes cliniques, des receveurs d’une greffe rénale, des candidats à la transplantation et des donneurs vivants de rein provenant de partout au Canada, dans le but d’élaborer des recommandations de consensus. Les points de vue des personnes qui sont passées par le processus du don vivant de rein, qui cherchent activement un donneur vivant de rein ou qui ont reçu un rein d’un donneur vivant ont joué un rôle essentiel dans l’élaboration des recommandations présentées ici.
Les participants ont convenu que le fait de miser sur l’amélioration et l’augmentation de la formation auprès des patients et des professionnels devrait permettre d’augmenter le nombre de donneurs de rein vivants trouvés, ce qui mènera ainsi à l’accroissement du nombre de greffes de reins de donneurs vivants réalisées au Canada. Les recherches montrent que le manque de connaissances et de sensibilisation à propos des avantages du don de rein vivant chez les patients, les professionnels de la santé et le public est un facteur important et modifiable qui contribue à la faiblesse des taux actuels de don vivant de rein. Par exemple, un article sur l’évaluation des besoins indiquait que « la majorité des soignants de première ligne ne se sentaient pas habilités à discuter de la greffe de rein de donneur vivant (GRDV) avec leurs patients » et que « le tiers des patients environ atteints d’une maladie rénale chronique avancée dans les cliniques de soins rénaux n’étaient pas bien renseignés sur la greffe rénale comme option thérapeutique »1.
Au moment de planifier le forum, il a été convenu de placer le candidat à la greffe rénale au coeur des recommandations sur la formation et la sensibilisation. Le programme de la réunion a été conçu de manière à suivre le parcours d’un patient atteint de maladie rénale chronique dans le continuum de soins, depuis la clinique de maladie rénale chronique, la clinique de dialyse (le cas échéant), jusqu’aux soins précédant la greffe. Dans cet esprit, le personnel des cliniques d’insuffisance rénale chronique, les prestataires de services de dialyse, les néphrologues transplantologues et les candidats à la greffe rénale ont joué un rôle clé dans l’élaboration des recommandations.
Le forum avait pour but d’élaborer un consensus pancanadien sur des recommandations visant l’amélioration de la recherche de possibles donneurs vivants de rein.
Les objectifs étaient les suivants :
Les recommandations du forum épousent la trajectoire des receveurs potentiels au fil de l’évolution de la maladie : depuis la clinique d’insuffisance rénale chronique, la dialyse (le cas échéant) jusqu’au processus d’évaluation en vue de la greffe. Ces recommandations représentent le scénario jugé « idéal ». Les programmes oeuvrant auprès des candidats à la greffe et ceux chargés des activités de don et de greffe incorporeront ces recommandations en fonction de chaque contexte.
Le forum est arrivé à un consensus sur les énoncés suivants :
Cette section décrit l’expérience des patients tout au long du parcours de soin de l’insuffisance rénale terminale (IRT), un aspect clé des discussions du forum. Les connaissances et les expériences collectives des donneurs vivants de rein, des receveurs et des soignants présents sont présentées ici afin d’illustrer le contexte dans lequel s’inscrivent les recommandations.
Les patients dans tous les contextes de soins évoqués plus haut peuvent se situer à diverses étapes dans leur réceptivité à la transplantation. Par conséquent, le présent rapport comprend également des pistes de réflexion en fonction de l’étape où se trouve le patient.
a) Pour les trois contextes de soins des patients (clinique d’insuffisance rénale chronique, unités/cliniques de dialyse, centres de greffe), les participants du forum ont formulé les recommandations suivantes :
b) De plus, dans le cas des cliniques d’insuffisance rénale chronique, les participants énoncent les recommandations suivantes :
7. La greffe de rein de donneur vivant devrait être présentée comme l’option de traitement privilégiée pour les patients qui y sont admissibles, avant la discussion des autres options.
8. Les néphrologues et les autres membres de l’équipe soignante des cliniques d’insuffisance rénale chronique devraient mentionner la GRDV aux patients à la première occasion.
9. La demande de consultation pour l’évaluation de l’admissibilité d’un patient à la transplantation devrait faire partie des normes de soins, si cette avenue est jugée appropriée par le néphrologue demandeur.
Un professionnel de la santé qui côtoie souvent les patients à l’unité de dialyse (p. ex., l’infirmière principale du patient, dans certaines unités) devrait être chargé d’aborder la GRDV avec le patient, et d’autres intervenants spécialisés de l’équipe pourraient fournir de l’information plus poussée.
Considérations
c) Pour les trois contextes de soins des patients, les participants du forum ont formulé les recommandations suivantes :
d) Pour les trois contextes de soins des patients, les participants du forum ont formulé les recommandations suivantes :
Considérations
e) Pour les trois contextes de soins des patients, les participants du forum ont formulé les recommandations suivantes :
Considérations
Les participants au forum ont discuté de la façon d’aider le patient à trouver un donneur vivant selon l’étape où il se situe dans sa réceptivité à discuter de la GRDV après un diagnostic d’insuffisance rénale terminale. Dans le cadre du présent rapport, nous avons défini trois grandes étapes pour évaluer l’état de la réceptivité du patient : la précontemplation, la contemplation et l’action.
À l’étape de la précontemplation, on peut s’attendre à ce que la personne ne connaisse pas la GRDV ou qu’elle soit incapable ou refuse d’en parler. À cette étape, il est utile de créer un lien avec le patient, de lui présenter l’idée de la GRDV, d’accueillir ses réflexions, ses sentiments, ses craintes et ses préoccupations et de le mettre au courant de la possibilité d’une GRDV.
À l’étape de la contemplation, le patient peut être indécis ou incertain quant à son intérêt ou à son impression à l’égard de la GRDV. Il désire discuter de la GRDV et évaluer les obstacles potentiels à l’intervention (malaise à l’idée d’aborder un donneur potentiel, le temps et les dépenses que l’intervention exigera pour le donneur, etc.). À cette étape, il se peut que les patients soient plus réceptifs à recevoir de l’information et commencent à poser des questions sur le processus et sur ce qu’il pourrait représenter pour eux et le donneur potentiel. Le fait de clarifier les besoins du patient en posant des questions comme « Qu’est-ce qui est le plus important pour vous et pourquoi? » est souvent important à l’étape de la contemplation.
Lorsque les patients sont prêts à agir, ils prennent des mesures en vue d’un changement de comportement (préparation), comme de demander des outils pour les aider à trouver un donneur et à parler à leur famille et à leurs amis.
Dans le cas des patients que l’on juge à l’étape de la précontemplation2 dans le processus de réceptivité, les participants du forum recommandent d’adopter dans tous les contextes de soins les messages et les approches qui suivent :
Considérations
Dans le cas des patients que l’on juge prêts à envisager la GRDV, les participants du forum recommandent de miser sur les messages clés suivants dans tous les contextes de soins :
Considérations
Dans le cas des patients que l’on juge prêts à passer à l’action, les participants du forum recommandent les mesures suivantes dans tous les contextes de soins :
Considérations
Même si les améliorations concernant le système ne faisaient pas partie de la portée du forum, les participants ont néanmoins reconnu l’importance du rendement du système.
Ils ont formulé des recommandations concernant l’ensemble du système à l’intention de tous les programmes de soins rénaux et de greffe :
Les membres des équipes soignantes participant au forum ont discuté des expériences vécues dans leurs programmes respectifs. Les commentaires livrés par ces personnes sont repris ici afin d’orienter la mise en oeuvre des recommandations découlant du présent rapport.
Les donneurs et les receveurs d’une transplantation qui ont participé au forum y ont apporté une contribution fondamentale. Leurs témoignages ont motivé et inspiré toutes les personnes présentes. Lorsqu’on les a invités à faire part de leurs commentaires et de leurs réflexions sur le forum, voici ce qu’ils ont dit :
Propos des receveurs d’une transplantation :
Propos des donneurs :
Les participants au forum se sont dits très heureux d’y avoir pris part. La rencontre en personne a permis d’associer des visages à des noms et a été l’occasion de réseauter. Les commentaires suivants ont été recueillis dans la section Autres du formulaire d’évaluation du forum :
La Société canadienne du sang a organisé un autre forum en 2019 visant à définir les exigences d’un portail national unique pour l’inscription des donneurs vivants. Certaines des recommandations qui ont émané de cet autre forum portaient sur la création, dans ce nouveau portail, d’une zone de documentation sur le don vivant. Les idées avancées au cours du forum sur la promotion du don vivant renforcent la nécessité de ce portail et, plus important encore, le besoin d’établir une documentation uniformisée à l’échelle nationale.
La Société canadienne du sang a pris l’engagement soutenu et à long terme d’accroître les taux de don vivant au Canada. Les recommandations découlant du présent forum permettront d’orienter les initiatives, nouvelles ou existantes, destinées à promouvoir, à améliorer et à augmenter le don de rein vivant.
La Dre Sunita Singh, présidente du comité de planification du forum, a remercié les participants de leur temps et de leur dynamisme. À son avis, le forum a été un franc succès et il était extrêmement utile d’entendre une telle diversité de points de vue et d’en tirer des apprentissages.
Le Dr David Landsberg, vice-président du comité de planification du forum, a indiqué pour sa part que la réunion avait surpassé ses attentes et qu’il était heureux de voir que tout le monde travaillait ensemble dans un but commun. Il a remercié les donneurs et les receveurs d’avoir fait entendre leurs voix. Il souligne avoir assisté à de nombreuses rencontres, et celle-ci marquait la première fois où il avait observé une mobilisation naturelle des patients. Au nom de tous les participants, il a remercié les organisateurs d’avoir rendu cette activité possible.
Un comité directeur comptant une vaste représentation des programmes canadiens de don vivant et de greffe a été formé (voir l’annexe I). Présidé par la Dre Sunita Singh, le comité, avec l’aide d’un animateur externe du cabinet Strachan-Tomlinson, a élaboré le processus, préparé la documentation et examiné les recommandations formulées dans le cadre du forum, et les a approuvées.
Le processus a été conçu de manière à rassembler un éventail de points de vue aussi vaste que possible afin de formuler des recommandations propres au contexte canadien. Les 54 participants comprenaient des donneurs vivants de rein, des receveurs de rein, des néphrologues provenant de différentes sous-spécialités (transplantation, don vivant, clinique d’insuffisance rénale chronique, dialyse, néphrologie communautaire) et des personnes oeuvrant en travail social, en coordination du don vivant, en coordination pré-transplantation, en pharmacie, en éthique, ainsi qu’une personne jouant un rôle de coordonnateur-ambassadeur de la transplantation, une infirmière en enseignement sur les modalités de traitement, des infirmières spécialisées en dialyse et un coordonnateur de liaison avec les patients autochtones.
Le forum s’est ouvert sur des présentations faites par une personne ayant reçu un rein, une personne ayant donné un rein vivant et des experts cliniques, lesquelles ont été suivies d’une période de questions. Les participants étaient répartis en groupes aux perspectives cliniques mixtes, et comptaient ou bien un donneur de rein vivant, ou bien un receveur d’un rein de donneur vivant. Les discussions ont eu lieu en petits et en grands groupes, au moyen de feuilles de travail prédéfinies à remplir en vue de produire des recommandations.
Pendant le forum, l’accent était mis sur la nécessité d’aider les patients à s’aider eux-mêmes. L’objectif était d’en arriver à des recommandations exploitables qui pourraient être communiquées aux Canadiens ayant besoin d’une greffe de rein et aux prestataires de soins qui les aident tout au long du parcours de soins. Les participants ont été choisis de façon à obtenir une représentation de la communauté de soins autour des patients atteints d’une maladie rénale chronique et d’insuffisance rénale et, pour cette raison, ils auront la possibilité de promouvoir et de diffuser les recommandations auprès de leurs pairs et au sein de leur programme.
Ce forum s’inscrit dans un ensemble d’initiatives complémentaires menées par la Société canadienne du sang pour la promotion du don vivant et de la greffe de rein. Ces initiatives comprennent notamment l’élaboration d’un portail d’inscription qui permettra aux donneurs potentiels de trouver de l’information sur le don vivant et de commencer leur inscription et une partie de l’évaluation. Elles englobent également la création d’un réseau du don vivant où les chefs, les coordonnateurs et les responsables d’assurance-qualité des programmes de don vivant auront l’occasion de collaborer, de résoudre les problèmes et de partager les pratiques exemplaires afin d’optimiser le don de rein vivant dans tous les programmes. De plus, la Société canadienne du sang exploite le Programme de don croisé de rein (DCR) qui augmente les occasions de greffe de rein de donneurs vivants pour les patients canadiens accompagnés d’un donneur vivant avec lequel ils forment une paire incompatible. Dans le cadre de ce programme, le donneur aide le receveur de la paire en participant à des chaînes d’échanges de donneurs avec d’autres paires incompatibles où tous les candidats recevront ultimement un rein d’un donneur vivant avec qui ils sont médicalement compatibles.
Au 31 décembre 2018, on comptait plus de 3 200 patients sur la liste d’attente pour un rein, et quelque 100 patients décèdent chaque année en attente. Ces statistiques illustrent avec éloquence la nécessité de combler l’écart entre la demande de greffes rénales et le nombre de donneurs disponibles grâce à l’accroissement du don vivant.
Le Dr David Landsberg, coprésident du comité directeur du forum et président du Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes, a effectué l’allocution sur les enjeux. Il a souligné que, même si le don après le décès a connu du succès dans le passé, le don vivant stagne et qu’il est temps de réinvestir des efforts dans le don vivant afin de le faire progresser.
Il a présenté des données sur les avantages de la greffe de rein de donneur vivant par rapport à la dialyse périodique, lorsque la greffe est une solution médicalement acceptable pour le patient. La GRDV montre un taux de survie beaucoup plus élevé que le traitement par la dialyse périodique, même chez les groupes de patients soigneusement choisis et présentant un risque élevé. Les patients qui reçoivent un rein d’un donneur vivant jouissent d’une meilleure qualité de vie, à moindre coût pour le système de santé, que les patients qui doivent subir la dialyse.
Le Dr Landsberg a souligné que les variations importantes dans le taux de don vivant entre les régions montrent qu’il y a des possibilités d’améliorations tout aussi importantes. Ainsi, en Colombie-Britannique, le taux de don vivant par million d’habitants était bien au-delà de la moyenne nationale et, dans certaines régions, il se compare même à celui des pays affichant les taux les plus élevés.
Parmi les facteurs qui contribuent au succès du programme de don vivant de rein de son établissement (Hôpital St. Paul’s, à Vancouver), on retrouve : un financement et un soutien ancrés dans la culture pour ce qui est du don vivant, des travailleurs sociaux spécialisés qui se chargent de joindre et de renseigner les donneurs vivants, la préparation simultanée de plusieurs donneurs pour un même candidat à la greffe, un fort accent sur la participation au Programme de don croisé de rein (DCR) avec un donneur médicalement sain, mais incompatible et une équipe de chirurgie réactive qui accorde une priorité élevée aux greffes préemptives.
Le message final qui se dégage de son allocution est qu’il ne faut pas avoir peur de placer au premier plan la greffe de donneur vivant, car c’est la voie à suivre. Depuis que la Colombie-Britannique a réorienté ses efforts dans cette direction, les greffes préemptives représentent de 35 % à 40 % des greffes rénales, et le nombre de donneurs vivants dans la province connaît une progression continue. Il a conclu son allocution sur ces mots : « De quoi avons-nous peur? Les humains sont de nature généreuse; nous devons simplement apprendre à mieux demander! ».
Après l’allocution du Dr Landsberg, les participants ont entendu trois points de vue différents.
Dale Orton a participé à un don croisé de rein après avoir proposé de donner un rein à un ami. Il a décrit l’expérience comme positive dans l’ensemble. Il estime avoir été bien informé, avoir reçu de l’empathie et du soutien de la part des infirmières et du personnel du centre de greffe. Il a trouvé très utile de pouvoir parler avec quelqu’un qui était déjà passé par là.
Selon M. Orton, bien des gens qui décident de faire un don le font sans réfléchir vraiment à cette décision et risquent de changer d’idée plus tard pendant le processus d’évaluation en vue du don vivant. Il a aussi mentionné qu’il avait trouvé difficile de se rendre dans une autre province pour y subir l’intervention chirurgicale en vue du don.
Stephen Case a reçu un rein d’un donneur vivant en août 2019. Comme citoyen ordinaire, c’est grâce aux démarches d’un membre de sa famille qu’un donneur s’est proposé.
M. Case a indiqué avoir été bien informé pendant le processus. Sa seule recommandation est de discuter du Programme de don croisé en premier, car de nombreux patients se sont privés de trouver un donneur, car ils pensaient à tort que le donneur devait être du même groupe sanguin qu’eux. Il a rapporté que son attitude envers le don vivant s’était modifiée pendant le processus et qu’il était heureux que quelqu’un ait pu faire valoir sa cause auprès d’autres personnes.
La Dre Shaifali Sandal, néphrologue transplantologue, a présenté les faits saillants de sa récente recherche4 sur les obstacles trouvés par les professionnels de la santé à la greffe de rein de donneur vivant. Elle a fait observer que l’accent tend à être mis sur les obstacles au don liés au patient ou au receveur, mais qu’il y a d’autres obstacles au niveau du signalement, du centre de greffe et du système. Ils englobent l’incertitude des professionnels de la santé à propos des interventions, le coût, les difficultés pour les personnes au statut socio-économique plus faible, et le fait que le fardeau de trouver un donneur vivant tombe sur les épaules des personnes malades (p. ex., en dialyse).
De nombreux professionnels de la santé avaient l’impression de ne pas disposer d’une information ou d’une formation suffisante et ne se sentaient pas aptes à discuter de la greffe de rein de donneur vivant avec les patients. Les infirmières des équipes de dialyse étaient mieux placées pour discuter de la GRDV avec les patients, mais les deux tiers d’entre elles se disaient hésitantes. Certains professionnels de la santé ne fournissaient pas l’information appropriée à leurs équipes ou aux patients, et il y avait également des obstacles touchant les patients (p. ex. stigmatisation, différences linguistiques et culturelles, âge, consommation de drogues, etc.) qui ont pu contribuer aux faibles taux de GRDV.
La Dre Sunita Singh, directrice médicale du programme de don vivant de rein de l’Hôpital général de Toronto, a fait un survol des recherches examinées par le comité directeur du forum en mettant l’accent sur les initiatives visant à augmenter les taux de don de rein de donneurs vivants.
Pour les patients, les principaux obstacles repérés dans la recherche sont les suivants :
Du point de vue des professionnels de la santé, les obstacles incluent les éléments suivants :
La Dre Singh a souligné qu’il est possible de modifier ces obstacles et décrit les interventions mises à l’essai en ce qui concerne l’éducation, le processus d’évaluation et les médias sociaux.
Les stratégies de formation qui ont été efficaces pour améliorer les connaissances des patients sur la GRDV incluent : les visites à domicile pour fournir de l’information aux receveurs potentiels et aux membres de leur entourage, des rencontres avec des travailleurs sociaux (à domicile ou au centre de greffe), des séances de formation ciblées et culturellement adaptées, des intervenants-pivots (travailleurs sociaux) dans les cliniques locales de néphrologie, des séminaires de fin de semaine et le recrutement de champions du don vivant. Plusieurs stratégies de formation sont mises à l’essai au Canada, y compris l’initiative qui se poursuit dans le cadre du programme Explore Transplant Ontario et de l’étude EnAKT LKD, qui vise à améliorer l’accès à la greffe rénale et au don de rein vivant, menée par le Dr Amit Garg.
La rationalisation du processus d’évaluation des donneurs potentiels a également été testée avec un certain succès. En Irlande du Nord, l’adoption d’un modèle d’évaluation des donneurs en une journée a donné lieu à une augmentation soutenue des taux de GRDV. Aux États-Unis, l’utilisation d’une évaluation en ligne a augmenté le nombre de donneurs qui se sont proposés d’eux-mêmes. La Dre Singh a mentionné que la Société canadienne du sang est en train de concevoir un portail national d’inscription en ligne pour les donneurs, qui remplira la même fonction.
Les médias sociaux sont une autre avenue prometteuse : Twitter et Facebook sont utilisés par des donneurs et des professionnels de la santé pour diffuser des histoires et faire connaître des travaux de recherche; ils servent également à la recherche de donneurs vivants. Une étude sur l’effet d’une application Facebook utilisée par des centres de greffe pour aider les candidats à la greffe à trouver des donneurs vivants et un champion du don a montré que non seulement elle écourtait le délai pour obtenir un premier signalement de donneur, mais qu’elle augmentait aussi grandement la probabilité (6,6 fois plus de chances) qu’un donneur vivant se manifeste. L’utilisation des médias sociaux amène d’importantes considérations portant notamment sur le niveau de capacité technique nécessaire et sur des enjeux juridiques et éthiques liés à l’équité, à la confidentialité et à la coercition.
Dre Sunita Singh, présidente, M.D., M. Sc., FRCPC
La Dre Sunita Singh est néphrologue transplantologue de la division de néphrologie à l’Hôpital général de Toronto, membre du Réseau universitaire de santé, où elle est également directrice médicale du programme de don vivant de rein. Elle est également professeure adjointe de médecine à l’Université de Toronto. La Dre Singh a terminé sa formation en médecine à l’Université de Toronto, et celle de résidente-chef en médecine interne à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est revenue à Toronto pour y effectuer une maîtrise en sciences dans le domaine de la recherche en épidémiologie clinique et en soins de santé, en plus d’obtenir une spécialisation en transplantation rénale et en soins avancés du diabète. Les champs d’intérêt de la Dre Singh en recherche portent sur l’évaluation et le suivi des donneurs vivants de rein, ainsi que sur la prise en charge du diabète chez les receveurs d’une greffe rénale.
Dr David Landsberg, vice-président, M.D.
Le Dr Landsberg est néphrologue transplantologue. Il a suivi sa formation en néphrologie et en transplantation à l’Université de Toronto. En 1984, il s’est joint à l’Université de la Colombie-Britannique, où il a établi un programme de transplantation rénale à l’Hôpital St. Paul’s, à Vancouver. Il préside le Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes de la Société canadienne du sang. Il est un ardent promoteur de la transplantation et du don vivant.
Dre Ann Bugeja, M.D., FRCPC
La Dre Bugeja a obtenu son doctorat en médecine, et suivi sa formation en médecine interne et en néphrologie à l’Université de Toronto. Elle est également professeure adjointe de médecine, à l’Université d’Ottawa. Elle est responsable du programme de don de rein de personnes vivantes et du programme d’hémodialyse nocturne en centre de dialyse à l’Hôpital d’Ottawa, et ses champs d’intérêt en recherche clinique tournent autour de ces axes. La Dre Bugeja participe également aux activités de mentorat et de formation et elle a reçu en 2017 un prix en enseignement de premier cycle de l’Université d’Ottawa.
Dre Sandra Cockfield, M.D.
La Dre Cockfield a obtenu son diplôme de premier cycle et son doctorat en médecine à l’Université de Toronto. Après avoir terminé sa résidence en médecine interne générale et en néphrologie à Toronto, elle s’est jointe au laboratoire du Dr Philip Halloran pour un stage de recherche axé sur la régulation de l’expression du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) et sa relation avec l’expression des gènes de cytokines dans divers modèles murins. Elle fait partie de la Faculté de médecine de l’Université de l’Alberta depuis 1990, et est actuellement professeure au sein de la division de néphrologie et d’immunologie de la transplantation, à l’Université de l’Alberta. Elle a été directrice du programme de résidence (1993-1999) et directrice clinique du Northern Alberta Renal Program (1998-2002). Elle est actuellement directrice médicale des programmes de transplantation rénale et de don vivant.
Mme Maureen Connelly, IA, B. Sc.
Mme Connelly est coordonnatrice du don vivant de rein du programme de transplantation de l’Hôpital St. Michael, à Toronto (Ontario). Elle possède une vaste expérience dans les domaines de la greffe rénale et du don vivant de rein, ainsi que dans les soins intensifs et en soins d’urgence et en traumatologie. Elle a fait des présentations à l’occasion de conférences nationales et internationales. À titre de consultante, elle a partagé son expertise avec le Réseau Trillium pour le don de vie, le ministère de la Santé de l’Ontario, la Fondation du rein, le Conseil canadien pour le don et la transplantation et la Société canadienne du sang. Elle faisait partie de l’équipe qui a lancé le protocole de don croisé de rein entre l’Hôpital St. Michael et l’Hôpital général de Toronto, avant que cette option devienne un programme à l’échelle nationale. Elle siège au Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes de la Société canadienne du sang depuis sa création et a contribué à l’élaboration du Protocole de don croisé de rein de la Société canadienne du sang.
Dre Christine Dipchand, M.D., FRCPC
Professeure de médecine, en néphrologie, à l’Université Dalhousie, elle s’intéresse au don de rein de personnes vivantes. Membre du Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes, elle est directrice médicale du don vivant de rein au sein du Programme de greffe d’organes multiples, dans la région du Canada atlantique.
Dr Amit Garg, M.D., Ph. D., FRCPC, M. péd. méd., FACP
Directeur du programme de don vivant de rein du Centre des sciences de la santé de London, le Dr Garg oeuvre aussi en néphrologie auprès de patients des cliniques polyvalentes de soins rénaux et des unités d’hémodialyse. Il a récemment coprésidé l’élaboration des nouvelles lignes directrices internationales de la fondation KDIGO sur le don de rein de personnes vivantes et agi à titre de responsable médical auprès du Réseau rénal de l’Ontario afin d’améliorer l’accès à la greffe rénale et le don de rein vivant dans cette province. Il connaît très bien la gestion des dossiers de greffe et de don vivant de rein dans les grandes bases de données provinciales. Il est responsable du programme du rein, de la dialyse et de la transplantation de l’ICES. Il compte plus de 80 articles à son actif, tous révisés par des pairs, dans le domaine du don vivant de rein et publiés notamment dans NEJM, Lancet, Ann Intern Med, J Am Soc Nephrol, Am J Transplant et d’autres grandes revues médicales. À titre de professeur de médecine, d’épidémiologie et de biostatistique à l’Université Western, il reçoit du financement pour ses travaux de recherche sur le don de rein vivant de la part du gouvernement fédéral et d’autres sources. Il siège au Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes de la Société canadienne du sang depuis sa création.
Dr Rahul Mainra, B. Sc., M.D., MMed, FRCPC
Le Dr Mainra est néphrologue transplantologue au sein de la division de néphrologie de l’Hôpital St. Paul’s, à Saskatoon (Saskatchewan). Il est directeur du programme d’études de premier cycle du Département de médecine de l’Université de la Saskatchewan. Il est vice-président du Comité consultatif sur la transplantation rénale.
Mme Ruth McCarrell, IA, B. Sc. inf.
Mme McCarrell compte une longue expérience en soins infirmiers, dont plus de seize années à titre d’infirmière-chef du programme de don de rein vivant et du programme pré-transplantation auprès des receveurs de rein, à l’Hôpital St. Paul’s, à Vancouver (Colombie-Britannique). Elle a joué un rôle clé de conseillère auprès de nombreux comités provinciaux et nationaux et à titre de membre du Comité consultatif sur les dons d’organes de personnes vivantes de la Société canadienne du sang.
Dr Michel Pâquet, M.D., Ph. D., FRCP(C)
Le Dr Pâquet est néphrologue transplantologue et directeur médical du Programme de don vivant de rein du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), à Montréal. Il est professeur adjoint à l’Université de Montréal et conseiller médical en matière de don vivant et de transplantation auprès de la Société canadienne du sang.
M. Clay Gillrie, IA, B. Sc. inf., M. Sc. inf.; responsable principal de programme, Don vivant et transplantation, Société canadienne du sang, Vancouver (Colombie-Britannique).
Mme Charley Bekolay, associée du programme, Don vivant et transplantation, Société canadienne du sang, Edmonton (Alberta)
Mme Janice Bissonnette, IA, Ph. D.; responsable principale de programme, Don vivant et transplantation, Société canadienne du sang, Edmonton (Alberta)
M. Mike Tomlinson, animateur; Strachan-Tomlinson, Ottawa (Ontario)
Mme Kathy Yetzer, B. Comm., B. Sc. (Pharm.); directrice associée, Don vivant et transplantation, Société canadienne du sang, Edmonton (Alberta)
Mme Jenny Ryan, B.A. (Spéc.); chef, Exécution des programmes, Don et transplantation d’organes et de tissus, Société canadienne du sang, Ottawa (Ontario)
Mme Sadia Baig, B.T.S.; coordonnatrice de programmes à la Fondation canadienne du rein et elle-même en dialyse, Mississauga (Ontario)
Dr Mike Bevilacqua, M.D., FRCPC; responsable médical du réseau Polycystic Kidney Disease Network de l’Agence du rein de la Colombie-Britannique et néphrologue clinique au sein de l’Agence de santé du Fraser (Colombie-Britannique)
Mme Fannie Blanchet; receveuse d’une greffe de rein de donneur vivant, Cumberland (Colombie-Britannique)
M. Stephen Case; receveur d’une greffe de rein de donneur vivant, Toronto (Ontario)
Dre Marie Chantal-Fortin, M.D., Ph. D., FRCP(C); chercheuse principale, Division de néphrologie, Centre de recherche du CHUM, Montréal (Québec)
Mme Candice Coghlan; receveuse d’une greffe de rein de donneur vivant, Kitchener (Ontario)
Mme Jana Costa, IA; coordonnatrice du DCR et des transplantations PPHI, Centre médical Foothills, Calgary (Alberta)
Dr Olivier Diec, M.D.; néphrologue communautaire, Hôpital Charles-Lemoyne, président de la Section Rive-Sud de la Fondation canadienne du rein, Montréal (Québec)
Mme Lindsey Doxtator; responsable de programme, Centre des sciences de la santé de Kingston, Kingston (Ontario)
Dre Kathy Ferguson, M.D.; néphrologue communautaire, Moncton (Nouveau-Brunswick)
Mme Arlene Funnell, IA; coordonnatrice des receveurs, Centre des sciences de la santé de Kingston, Kingston (Ontario)
Mme Melissa Giroux, IA, Éd. perm. s. inf.; formatrice en soins infirmiers liés à la maladie rénale chronique, Edmonton (Alberta)
Mme Julie Gratton-Edwards, IA, B. Sc. inf.; coordonnatrice de don vivant de rein, Centre des sciences de la santé de Winnipeg, Winnipeg (Manitoba)
Mme Tricia Hutton, B.T.S., travailleuse sociale autorisée; Unité médicale sociale d’hémodialyse, Saskatoon (Saskatchewan)
Mme Carolyn Jarvis, M.B.A., B.B.A., B.T.S.; travailleuse sociale, Vancouver (Colombie-Britannique)
Dre Olwyn Johnston; directrice médicale, Transplantation rein-foie; néphrologue transplantologue, Hôpital général de Vancouver; Centre Gordon et Leslie Diamond, Vancouver (Colombie-Britannique)
Dr Bruce Jones, M.D.; néphrologue communautaire, Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
Mme Leslie Jones; rédactrice de rapports, Ottawa (Ontario)
Dre Joanne Kappel, M.D., FRCP(C); chef, Division de néphrologie du Collège de médecine et cochef de la dyade des services de santé rénale, Saskatoon (Saskatchewan)
M. Dani Khanafer; analyste principal des politiques, Santé Canada, Ottawa (Ontario)
Dre Ngan Lam, M.D., FRCP(C), M. Sc.; professeure agrégée, Division de néphrologie, Université de Calgary, Calgary (Alberta)
Mme Lydia Lauder; représentante de la Fondation canadienne du rein, Toronto (Ontario)
Dr Darius Lazarus, M.D.; spécialiste en néphrologie, Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Outaouais, Gatineau (Québec)
Dre Sarah MacDonald, M.D.; néphrologue transplantologue, Gatineau (Québec)
Mme Lisa Martin, IA; coordonnatrice du don vivant de rein, Centre des sciences de la santé Reine-Elizabeth II, Halifax (Nouvelle-Écosse)
Dr Sean Martin, M.D., B. Sc.; néphrologue communautaire (Terre-Neuve-et-Labrador)
Mme Jessica McDougall, IA, B. Sc. inf., M. Sc. inf.; coordonnatrice de don vivant de rein, Hôpital d’Ottawa, Ottawa (Ontario)
Dr Matthew Miller, M.D., B. Sc., FRCP(C); néphrologue, don vivant, Hôpital St. Joseph’s, Hamilton (Ontario)
Mme Beth Montesi, IA; coordonnatrice du don vivant, Centre des sciences de la santé de London, London (Ontario)
M. Dale Orton, donneur de rein vivant (Québec)
Mme Andrea O’Shaughnessy, IA, B. Sc. inf.; coordonnatrice des receveurs, Hôpital général de Vancouver, Vancouver (Colombie-Britannique)
Mme Glenda Peebles; coordonnatrice de liaison avec les communautés autochtones pour le Programme de transplantation rénale du Manitoba et donneuse de rein vivante pour sa soeur (Manitoba)
Dre Shaifali Sandal, M.D., FRCP(C); néphrologue transplantologue, Centre universitaire de santé McGill, Montréal (Québec)
Mme Christina Schellenberg; travailleuse sociale spécialisée en soins rénaux, Vancouver (Colombie-Britannique)
Dr Khaled Shamseddin, M.D., M. Sc., FRCP(C); professeur agrégé de médecine et néphrologie de la transplantation
Directeur, Programme de greffe rénale; directeur de la clinique de dialyse de Napanee rattachée à l’Hôpital général de Kingston, Kingston (Ontario)
Mme Nancy Sparrow, IA, C. néphr.(C); coordonnatrice de greffe, Programmes de greffe préemptive et de dialyse indépendante, Hôpital Trafalgar Memorial, Oakville (Ontario)
Mme Lori Van Manen, IA B. Sc. inf.; directrice opérationnelle de programme, Services des soins rénaux et des soins palliatifs, Centre des sciences de la santé de Kingston, Kingston (Ontario)
Mme Valentina Vexelshtein, IA; infirmière autorisée, Clinique de soins rénaux, Mackenzie Health, Richmond (Ontario)
Mme Angela Wishnowski, IA, B. Sc. inf., C. néphr.(C); coordonnatrice, pré-transplantation rénale, Hôpital de l’Université de l’Alberta, Edmonton (Alberta)
Mme Janet Wright, receveuse d’un rein de donneur vivant, Toronto (Ontario)
MRC | maladie rénale chronique |
IRT | insuffisance rénale terminale |
GRDV | greffe de rein de donneur vivant |
DGOT | don et greffe d’organes et de tissus |
1 Mucsi I, Novak M, Toews D, et al. Explore Transplant Ontario: Adapting the Explore Transplant Education Program to Facilitate Informed Decision Making About Kidney Transplantation. Can. J. Kidney Health Dis. 2018;5;1-9. doi.org/10.1177/2054358118789369
2 La précontemplation, la contemplation et l’action sont une version simplifiée d’un modèle de réceptivité des patients souvent utilisé et initialement présenté dans le document suivant : Prochaska JO et DiClemente CC. (1983) Stages and processes of self-change of smoking, toward an integrative model of change. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 51, 390-395.
3 Enhance Access to Kidney Transplantation and Living Kidney Donation - ClinicalTrials.gov
4 Sandal, S., Charlebois, K., Fiore, J. F., Wright, D. K., Fortin, M.-C., Feldman, L. S., … Weber, C. (2019). Health Professional–Identified Barriers to Living Donor Kidney Transplantation: A Qualitative Study. Canadian Journal of Kidney Health and Disease. https://doi.org/10.1177/2054358119828389
Le présent rapport donne un aperçu du Forum intitulé Promouvoir le don vivant : aider les candidats à la greffe rénale à trouver des donneurs vivants, qui s’est tenu en janvier 2020 et résume les recommandations formulées par les participants en réponse aux questions prescrites. Les recommandations consensuelles ont été élaborées avec la collaboration de diverses parties prenantes et de spécialistes du domaine qui fournissent des soins au patient tout au long de son cheminement vers la greffe, que ce soit dans les cliniques de maladie rénale chronique, les différents contextes de dialyse ou au cours du processus d’évaluation de l’admissibilité à la greffe. Des receveurs d’une greffe, des candidats à la greffe ainsi que des donneurs vivants ont également participé au forum. Le comité directeur souhaite remercier de manière collective la Société canadienne du sang, l’animateur du forum, Mike Tomlinson, et les participants qui ont contribué à la bonne marche du forum et à l’élaboration de ces recommandations. Il souhaite également souligner la contribution de Dale Orton, un donneur vivant de rein, et de Stephen Case, un receveur de rein, qui ont parlé de leur expérience à titre de patients. La narration de cette expérience par les personnes qui l’ont vécue a contribué à ancrer le forum et à éclairer les participants sur les situations que vivent les Canadiens en attente d’une greffe rénale.
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