NOTE: Ce contenu repose sur la base des informations actuellement disponibles.
Mis à jour le : 28 juillet 2021
Oui, le sang recueilli auprès des donneurs ayant reçu l’un des quatre vaccins contre la COVID‑19 approuvés par Santé Canada ne présente aucun risque. La Société canadienne du sang s’est associée avec des fournisseurs d’autres pays afin de détecter tout risque transfusionnel potentiel émergent lié aux vaccins contre la COVID‑19. Aucune réaction indésirable pouvant être attribuée aux vaccins n’a été signalée, alors même que la majorité de la population canadienne a déjà reçu au moins une dose de l’un de ces vaccins.
Les vaccins contre la COVID‑19 actuellement approuvés par Santé Canada sont des vaccins non vivants et le sang des personnes vaccinées ne pose aucun risque d’infection par la COVID‑19. Il n’y a aucun effet néfaste connu lié aux vaccins contre la COVID‑19 pour les receveurs de sang provenant de donneurs vaccinés. Par ailleurs, les donneurs doivent être en bonne santé et répondre à tous les critères d’admissibilité au don de sang le jour du prélèvement. Le sang recueilli doit répondre à un certain nombre de critères de qualité et de sécurité avant d’être distribué.
Santé Canada n’a émis aucune recommandation ni restriction concernant le sang recueilli auprès de donneurs vaccinés contre la COVID‑19. En particulier, aucune période d’attente n’a été imposée à ces donneurs. Aux États-Unis, la FDA a adopté la même approche. Et cela est également conforme à l’approche de la Société canadienne du sang concernant les autres vaccins non vivants — qui n’entraînent pas non plus de période d’attente — ainsi qu’à celle d’autres fournisseurs de sang.
La santé des patients est notre priorité numéro un. Conformément à notre mandat, qui veut que nous offrions à la population des services d’approvisionnement en sang sûrs et accessibles, tout nouveau vaccin est évalué par les professionnels médicaux de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec en fonction des recommandations de Santé Canada et des données scientifiques disponibles.
Pour plus d’informations, consultez la page Le don de sang et les vaccins contre la COVID‑19.
Mis à jour le : 28 juillet 2021
Non, le statut vaccinal des donneurs n’étant pas indiqué sur les poches de sang, il n’est pas possible de sélectionner les composants sanguins en fonction d’un tel critère. Les informations inscrites sur les poches de sang se limitent aux indications essentielles à la sélection et à l’utilisation sécuritaire des produits, exigées par Santé Canada ou recommandées par les normes en matière de sécurité transfusionnelle. Par ailleurs, dans la pratique, cela ne serait pas non plus possible étant donné qu’il y a de plus en plus de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. Pour en savoir plus sur l’innocuité du sang provenant de donneurs vaccinés contre la COVID‑19, voir la première question.
Si une personne nécessitant une transfusion a des inquiétudes, elle-même ou son tuteur légal doit en parler à son fournisseur de soins de santé. Tout un chacun a la possibilité d’accepter ou de refuser une transfusion conformément aux procédures et à la politique en matière de consentement éclairé de l’hôpital dans lequel il est soigné.
Pour plus d’informations, consultez la page Le don de sang et les vaccins contre la COVID‑19.
Mis à jour le : 28 juillet 2021
Oui, il est tout à fait sécuritaire de transfuser à un patient du sang provenant d’un donneur ayant reçu un vaccin contre la COVID‑19 différent du sien. Il n’y a pas d’interaction entre les deux vaccins.
Les vaccins contre la COVID‑19 sont conçus pour rester principalement dans les tissus musculaires autour du point d’injection avec une très faible diffusion, voire aucune, de leurs ingrédients dans le système, dont le sang. Ces vaccins entraînent une production en faibles quantités de la protéine de spicule du SARS-CoV-2, ce qui permet de provoquer une forte réponse immunitaire — cellulaire et humorale — chez le vacciné pour le protéger d’une éventuelle infection. Dépendamment de la réponse immunitaire du donneur et du temps écoulé entre le moment où il a été vacciné et le moment où il a donné son sang, le sang du donneur peut contenir des taux variables d’anticorps contre le SARS-CoV-2 produits par son propre système immunitaire. Ces anticorps ne représentent aucun danger pour le receveur.
Mis à jour le : 28 juillet 2021
On appelle « don autologue préopératoire », un don de sang effectué par un patient pour un usage futur personnel — généralement en vue d’une opération élective planifiée. Les dons autologues ne peuvent être effectués qu’à la demande d’un médecin et dans des circonstances limitées, à savoir lorsque le patient présente des caractéristiques bien spécifiques, comme un groupe sanguin rare, et qu’il n’est pas possible de trouver de donneur ayant les mêmes caractéristiques. Ce n’est donc pas quelque chose d’approprié dans le cas d’un patient ne souhaitant pas recevoir de sang provenant d’un donneur vacciné.
Pour plus d’informations sur le don autologue préopératoire, en particulier sur les raisons pouvant motiver un refus ainsi que les avantages et les risques qui y sont liés, consultez le Chapitre 16 — Don autologue préopératoire du Guide de la pratique transfusionnelle et la Déclaration du comité consultatif national sur le don de sang autologue périopératioire du Comité consultatif national sur le sang et les produits sanguins.
Mis à jour le : 28 juillet 2021
Non. Aucune donnée n’indique que le don de sang réduise l’efficacité des vaccins contre la COVID‑19. La réponse immunitaire est un mécanisme complexe qui ne dépend pas uniquement de la circulation des anticorps et des autres cellules immunitaires dans le sang.
À l’instar des autres vaccins non vivants, l’acquisition passive de matériel immunitaire — anticorps et matériel cellulaire — par la transfusion de sang provenant de donneurs vaccinés contre la COVID‑19 n’a pas d’impact significatif sur l’efficacité de la réponse immunitaire du receveur à un vaccin de la COVID‑19, ni sur l’efficacité d’une éventuelle protection immunitaire préexistante qu’il aurait acquise à la suite d’une infection par le SARS-CoV-2 ou d’une vaccination contre la maladie. De même, il y a peu de chances que cette acquisition passive de matériel immunitaire apporte une quelconque protection contre la COVID‑19 — sauf en cas de transfusion de plasma de convalescents.
Pour plus d’informations, consultez la section Don de sang et de plasma de la page Coronavirus (COVID‑19).